Wim de Vlaams
Wim de Vlaams écrit peu - et peu souvent, en pointillés -, des toutes petites choses, des muki-haïkus express, de la nano-littérature (pompeux, n'est-ce pas), depuis à peine dix ou quinze ans, pas plus. Wim de Vlaams aime l'Oulipo, et Dada, et Fluxus ; s'est essayé en duo - sans succès - à l'électro clash. Wim de Vlaams n'écrit pas - pas vraiment, du moins, pas comme on l'entend : plutôt il fait des gammes (la musique, toujours). Wim de Vlaams en est encore - et en sera toujours, c'est souhaitable - à chercher le fond, et la forme, et des sonorités, et des rythmes. Coupe. Colle. Efface. Allonge. Malaxe. Wim de Vlaams n'est jamais satisfait, remet quarante-sept fois et plus sur le métier son ouvrage. Wim - avec un W, comme Vagon - de Vlaams est né à Lille, en 1961.
Le pied pris dans l'étrier du Cafard hérétiquen° 7, Wim de Vlaams a écrit pour le lorem_ipsum n° 98 (revue en ligne), et le A New Ulster n° 39 (revue nord-irlandaise, en ligne et papier). Et puis, tant qu'à faire, il réapparait dans Le Cafard hérétique n° 8.